Deux nouveaux rêves sur le processus d'ascension
Premier rêve
Nous sommes en haute montagne, de celles du Tyrol autrichien. Nous arrivons au sommet, qui est magnifique. Les pentes du pic de la montagne sont remplis d'herbes vertes.
Au sommet, sur la gauche, une église avec une flèche très haute se dresse devant nous. La flèche, tout en pierres, est surmontée d'une croix dont on peine à distinguer le sommet, tant il est nimbé de lumière. Cette lumière est incroyable. Elle est presque palpable. Elle nous inonde et nous berce.
En cherchant une image pour illustrer l'article, je me suis rendu compte que la flèche de mon église pourrait bien être celle d'une église orthodoxe. J'en prends note, on ne sait jamais !
À droite de l'église se trouve un pont en pierres claires. Le sol de ce pont est lui aussi très clair. Ce pont part du sommet de la montagne et s'élance vers le ciel, au-dessus du vide. La lumière est à la fois si forte et si douce... On ne peut voir que le début du pont, qui se perd très vite dans la lumière. Le pont semble s'élancer vers une autre montagne encore plus haute que la nôtre, au loin dans le ciel.
À sa base, le pont est assez large pour accueillir deux personnes de front, mais cela ne dure pas. Au bout d'un mètre ou deux, le pont se resserre, et on ne peut plus passer qu'à une seule personne à la fois.
Je m'engage sur le pont à la suite d'une autre personne. Très vite, je ressens du vertige. J'ai peur du vide. Peur de tomber... C'est que les murets sont très bas : 60 centimètres de haut tout au plus !
Je dois éviter de regarder en arrière ou sur les côtés. Je dois me concentrer sur ma destination, et toujours regarder droit devant moi. Faire un pas à la fois, et me concentrer sur le suivant.
Vous avez compris la symbolique, je crois !
Second rêve
Je suis à nouveau en haute montagne, dans une station où il y a beaucoup de monde. Je fais partie d'un groupe de randonneurs. Une jeune femme du groupe vient m'encourager avant d'entamer l'ascension de la montagne. Elle me dit quelques mots gentils et me passe tendrement son écharpe en laine blanche autour du cou.
Je vois alors un escalier assez étrange. Il est pliable. Les responsables de la station viennent pour le déployer pour nous permettre de monter. En voyant le mécanisme, je m'accroche à la rampe, me disant qu'ainsi, je me retrouverai automatiquement en haut de la montée. Mais l''escalier ne se déploie pas comme je l'avais escompté : je suis toujours en bas de l'escalier après son déploiement. C'est à moi de faire les efforts nécessaires pour monter, marche après marche. Je suis à la fois un peu déçu et amusé de voir ma candeur et ma fainéantise...
L'ascension, un pont qui n'est pas de tout repos
Personne d'autre que moi ne pourra me dispenser des efforts que j'ai à faire. C'est à moi de poser chaque pas dans la bonne direction, les yeux rivés sur la destination. Essayer de forcer quelqu'un d'autre à me suivre sur le chemin de l'ascension nous ferait chuter tous les deux. Je dois m'occuper de mon chemin uniquement, et respecter celui des autres.
Sinon, la montagne est magnifique ! Quel bonheur de sentir toute cette verdure et cette lumière ! Bonne escalade à vous !