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C'est à vous qu'il revient d'arpenter le chemin de votre ascension

Le titre de cet article est issu d'un message reçu il y a quelque temps. La vision que je partage vient donner plus de détails sur ce message originel.

Vision d'il y a 3 jours :

Je suis dans une forêt à la végétation très dense, où les arbres sont tellement hauts que la lumière y pénètre à peine. Les arbres sont très envahissants, et viennent jusqu'au bord du chemin. La progression sur le chemin n'est pas très aisée.

Je suis à une croisée de chemins. J'entends non loin derrière moi des scouts, ou en tous cas un groupe de jeunes qui crient et chantent à tue-tête. Je me retourne pour les voir, mais ils semblent hors de ma vue.

Ils ont l'air heureux d'être dans cette forêt. Moi pas. Je suis las de les entendre. Je suis las de tout, à vrai dire. J'aspire à être tranquille, et à sortir de cette forêt.

Je me retourne pour poursuivre mon chemin et je découvre ce sentier qui monte tout droit sur un haut plateau, tout en haut de la forêt. En haut du chemin, je vois que la lumière baigne tout ce haut plateau. Une fois en haut, la vue doit porter au loin.

Le chemin n'a pas l'air aisé, mais je l'emprunte avec un enthousiasme retrouvé, en me disant qu'il y a peu de chances que les jeunes m'y suivent. Après avoir fait quelques pas, je me retourne et je ne les vois toujours pas. Je ne les entends plus non plus.

Au bout d'un moment, le sentier s'incline assez fort à deux reprises. J'entame la première pente plus forte, et je me rends compte que le sol est glissant : c'est un ancien un lit de ruisseau, avec des pierres mouillées et de la boue. Ma progression devient de plus en plus lente. Je vois alors débuter la deuxième accentuation de la pente, qui est très raide. Mon ascension commence tout d'un coup à ressembler à de l'escalade.

Je sens alors que je ne dois plus garder mon regard fixé sur la destination. Cela me fait désespérer d'arriver au sommet, et cela paralyse ma progression.

Je dois au contraire me concentrer sur chaque pas à poser. Je poser un pas après l'autre, sans me préoccuper du résultat, au risque de tout dégringoler.

J'entends alors des bruits de pas derrière moi. Une jeune femme qui porte un T-shirt de sport rose flashy (Genre Decathlon) court et me dépasse avec une aisance qui me laisse pantois ! Elle ne semble même pas m'avoir remarqué et disparaît en haut de la montée.

Puis je me retrouve en haut, sur ce haut plateau, comme spectateur, semble-t-il. Ce sont de vastes plaines magnifiques, aux horizons lointains. Je vois alors que la coureuse a rejoint un groupe de coureurs sur la route. Aucune voiture ne passe sur la route. Les hommes de ce groupe ont un T-shirt bleu clair, et les femmes en ont un rose flash. Un cliché bien carré !

Elle est super heureuse d'avoir retrouvé ce groupe. C'est son groupe, et il semble qu'elle l'ait quitté il y a si longtemps. Tout en courant, elle raconte les aventures et péripéties qu'elle a vécues là-bas dans la forêt.

L'instant d'après, je me rends compte que ce groupe est alors en vélo. Ils semblent tous voler sur la piste. Ils filent comme le vent, en roue libre, sans plus aucun effort.

Il semble faire nuit, et pourtant, il y a de la lumière, comme si un lointain soleil éclairait la nuit. La lumière est à la limite entre l'heure dorée et l'heure bleue. Il y a un peu des deux. Tout cela est magnifique. Puis le jour arrive lentement, et la lumière devient plus présente.

Interprétation

Du point de vue de l'être, ni la vie ni l'ascension ne sont vraiment un chemin à arpenter. Je pourrais aussi dire que la vie ressemble à une danse...

Ce sont des images. Chaque image a son utilité et ses limites. Les images sont là pour toucher la conscience là où elle se trouve. Et comme je le répète souvent, je suis le premier destinataire de mes messages.

Le chemin est un CHEMIN SYMBOLIQUE

Quelqu'un a alors dit : "il n'y a pas de chemin à arpenter ; je suis le chemin, et c'est moi qui crée le chemin".  Jamais vu autant d'oxymores dans une seule phrase... 

Je vous invite à ne pas tout prendre au premier degré.

En premier lieu, il s'agit de comprendre que l'ascension n'est pas un événement extérieur indépendant de notre état de conscience. Si nous voulons "ascensionner" - remarquez la symbolique ! - nous devons apprendre à maîtriser notre pouvoir créateur.

Apprendre à créer consciemment, et non plus créer inconsciemment des choses indésirables à partir de nos blessures et parts d'ombre.

Nous avons à nous prendre en mains nous-mêmes, et non pas attendre que quelqu'un nous sauve sans que nous n'ayons quoi que ce soit à changer dans notre façon d'être.

Notre éveil est une question d'efforts que nous avons tous à faire nous-même. C'est la symbolique du chemin à arpenter : même si nous recevons énormément d'aide, personne ne fera les efforts à notre place.

En second lieu, le "chemin" est celui de la conscience, qui quitte le mental pour se concentrer sur le cœur, sur l'instant, sur l'ici et maintenant.

Poser le pas approprié, en fonction de ce que notre cœur nous dicte dans l'instant. D'un certain point de vue - celui du mental, il y a bien un mouvement observé.

En troisième lieu, le chemin symbolise le temps chronologique qui se sera écoulé jusqu'à l'instant où nous "sommes" éveillés. Les raidissements de pente que j'ai vus dans ma vision font référence aux événements extérieurs, qui nous mettront toujours plus devant la nécessité de faire très attention "où nous posons chaque pas" : c'est-à-dire, faire très attention où nous plaçons notre attention à chaque instant. Même si vous n'en avez pas conscience, vos pas suivent votre attention.

Nous avons déjà entamé ce premier raidissement. Le second arrive. Nous allons toutes et tous être mis au défi. Ce défi sera entre autres de rester centré quand tout part en cacahuètes à l'extérieur.

Sur ton chemin, Michel, il y aura des lumières qui t'éclaireront dans la nuit.

Ces présences qui me guident aiment s'adresser à moi de façon symbolique. Une image vaut mille mots. C'est à moi de faire preuve de discernement.